Je me présente, je suis une petite chatte
Pas n’importe laquelle, je suis une persane avec des yeux verts.
Les matous posent leurs yeux sur moi, avec des ronronnements
Me faisant comprendre que j’ai un pelage soyeux
Qu’ils aimeraient bien approcher etc etc
Vous connaissez la chanson ! Mais vous comprenez
Je ne suis pas de celles-là moi.
Pourtant certain soirs, je passe par le velux
Je monte sur le toit pour passer un moment agréable
La truffe au vent.
Là, vois un nombre incalculable de félins
Je ne vous explique pas, on se croirait à la SPA.
Ça ronronne, ça se bat quelques fois, ça passe d’un matou à l’autre
C’est vrai que la nuit tous les chats sont gris, mais quand même !
Certaines chattes regarde le ciel, le nez dans le vent
Essayant de toucher les étoiles.
Certains marchent comme des tigres alors
Que ce ne sont que des vulgaires chats de gouttières.
D’autres, se prennent pour des déesses égyptiennes
Qui habitent la banlieue au nord de paris.
Certains résident soi-disant dans des palaces
Mais dorment sous des voitures.
Je ne m’intéresse pas à beaucoup de matous
Je ne réponds pas, ou je miaule discrètement, que je ne suis ici
Que pour voir les astres.
Pourtant, un jour où je papotais avec un jeune matou
J’aperçois sur le toit voisin, un sublime spécimen.
Ses yeux brillaient dans l’obscurité, assurément
Il n’était pas comme les autres.
Il sautait de toit en toit
Avec une agilité déconcertante
J’aurais préféré qu’il saute de moi en moi, je plaisante bien sûr.
Il se murmure parmi les femelles présente
Qu’il aurait déjà vécu mille vies.
Tout le monde sait, qu’un chat n’a que sept vies !
Ce chat m’intrigue
Je vais de ce pas, me mettre au bord de ce toit
Et aller voir de plus près, qui est ce félidé si sensuel.
Son toit est trop loin de moi pour sauter
Mais je suis assez près pour le voir et l’entendre.
Enfin, j’y suis arrivée, après avoir esquivé
Certain minets un peu trop présent
Après avoir sorti les griffes quelques fois.
Le périmètre de ce matou est accessible
Je m’approche donc et j’écoute.
Il narre les balades qu’il fait, parle de chats connus
Qu’il a rencontré et plus encore, et sans en avoir l’air
Il distille, des décharges électriques sur le bas de mes reins.
Je m’approche encore plus près, il se tourne vers moi
Ce matou, à les plus beaux yeux de tous les chats de l’univers.
Il me narre les mille et une nuits
Me raconte des histoires d’Égypte où les chats étaient sacrés.
Je suis sous le charme de cet animal, je ne bouge plus
Bade tous ses mots, j’en oublie mon velux
Les étoiles, l’univers disparaît.
Il s’approche au bord de son toit
Me miaule une histoire qui me captive
Je pose mes fesses et ronronne de plaisir.
Son miaulement est enchanteur.
Au fil des nuits, je remonterai sur ce toit
Des heures à l’écouter.
Il me miaule des envies de tigres
Il me murmure qu’il viendra me mordre la nuque
Avec des ronronnements de plaisirs.
Ce n’est pas un vieux matou, ce chat a mis le feu en moi.
Bon je ne peux pas tout vous raconter
Cela deviendrait heu, un peu chaud pour vos poils.
C’est un chat, voilà quoi.
Je remonte chez moi, je m’arrête au bord du toit
Petit coup de pissette pour dire que je suis passé
Que c’est mon territoire et voilà.
Je remonte dans mon velux et le regarde au loin
J’entends ses miaulements.
Je file sur le canapé, je me nettoie le poil
Je me fais belle et j’attends
Je pose ma tête et regarde les étoiles, il y est assurément.
J’aime beaucoup cette “Siamoise”, à la personnalité bien affirmée,
Tombant sous le charme du beau matou !!………
Texte très plaisant à lire et à sourire aussi…
Merci Anne pour ce moment agréable.
Cordialement
Chantal