Cette expression est un surnom donné par Martin Luther. Vous allez vite deviner à qui.
C’est une fausse amie qui nous voudrait du bien, mais qui peut nous faire aussi beaucoup de mal.
Par devant, elle est capable du meilleur, cela crève les yeux ; par derrière, elle peut nous pousser au pire et, nous ayant déjà crevé les yeux, elle nous crève le cœur.
Imagination serait son nom. Mais elle est double sous son doux fard. Muse le jour, pirate masquée la nuit : elle repeint en rose ou en noir selon son bon vouloir.
On dit que l’amour est aveugle. En vérité, c’est l’imagination qui se nourrit de notre manque d’amour pour nous faire fantasmer sur l’être désiré, à notre insu. Et comme on ne la démasque pas, on la laisse repeindre en noir le sentiment ou l’être qu’elle avait copieusement badigeonné de rose. S’en méfier s’avèrerait pourtant d’une élémentaire prudence. En demander la guérison ou en susciter la purification serait même salutaire. Serait-ce à raison que Luther a appelé l’imagination « la putain du diable » ?
Je ne nie aucunement ses charmes, mais je ne cèderai nullement à ses avances.
Et vous-mêmes, qu’en dites-vous ? Pas autre chose que moi, j’imagine…
Partager la publication "La putain du diable – Jean-Marie Audrain"
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : https://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
Entièrement raison l’Ami… Texte sympathique à réflexions. Mais est-ce toujours facile de ne pas tomber sous les charmes ce cette dite putain ? Ici c’est un peu comme avec les prêtresses de Dracula… Difficile de résister à l’appel de l’excitation qui ! il faut bien le dire, nous mène (nous les mâles) “par le bout de la q…e”
Sinon cette très belle citation de Signoret pour compléter votre sympathique texte.
Le secret du bonheur en amour, ce n’est pas d’être aveugle mais de savoir fermer les yeux quand il le faut. »
Entièrement raison l’Ami… Texte sympathique à réflexions. Mais est-ce toujours facile de ne pas tomber sous les charmes ce cette dite putain ? Ici c’est un peu comme avec les prêtresses de Dracula… Difficile de résister à l’appel de l’excitation qui ! il faut bien le dire, nous mène (nous les mâles) “par le bout de la q…e”
Sinon cette très belle citation de Signoret pour compléter votre sympathique texte.
Le secret du bonheur en amour, ce n’est pas d’être aveugle mais de savoir fermer les yeux quand il le faut. »
Cordiales salutations.