Cela fait bien, déjà, quelques bons millénaires
Que les hommes fervents vous chantent les louanges
Et attendent, en priant, patients et débonnaires,
Le message vital dispensé par vos anges.
Moi, en étant enfant, j’avais votre amitié.
Vous donniez vos réponses à mon for intérieur
Mais un jour – un silence – et vint l’inimitié
Où vous avez rompu nos serments antérieurs.
Je recherchais partout vos œuvres patronnesses,
Je ne vis que tueries et massacres sommaires,
Et trop de jeunes gens morts en pleine jeunesse,
Ma foi, dès ce moment, devint une chimère.
Mais, crédule, j’attends sans trop y croire vraiment,
Une étoile divine montrant la direction,
A mon âme déroutée par vos égarements
Mais qui espère encor votre Jésurrection.
© Philippe Dutailly 24 04 1992
Tellement bien dit Philippe. S’arrimer à ses croyances est peut-être et hélas ce qui nous reste
Très bien écrit… Que l’on soit croyant ou non on ne peut que juger les hommes à travers tes mots.
Merci pour ta gentillesse