Un jour, en me promenant
le long de la rivière,
j’avais l’âme nostalgique
et m’assis sur un rocher.
Solitaire et pensif,
je regardai l’eau suivre son cours,
un morceau de branchage à la main,
ébloui par le reflet du soleil qui s’y mirait.
Distraitement, je tripotais la surface aqueuse,
avec mon morceau de branche
et faisais clapoter l’eau
qui formait des bulles d’air.
Soudain, en retirant
ma canne à pêche improvisée,
au bout du fil que j’y avais placé,
je vis un cœur surgir hors de l’eau.
Un amour oublié, noyé au fond du mien,
dont les souvenirs me revinrent en mémoire,
un jour, en me promenant
le long de la rivière,
je m’assis sur un rocher,
une canne à pêche improvisée à la main.
Amour oublié amour perdu,
qui émergeait du fond des temps.
Avec fougue , tout me revenait en mémoire.
Du bout de ma canne à pêche improvisée ;
accroché au fil s’y trouvait un cœur rouge sang
qui éveilla bien des souvenirs.
Le temps de ma jeunesse,
Un premier amour, plein de tendresse
les premières caresses d’un corps de femme,
le premiers regards et étreintes.
La fougue de l’aube de la vie.
Le soleil brillait de tous ses éclats,
mes souvenirs se ravivèrent et je revis mon premier amour.
Son regard de feu et ses baisers de braise.
Un jour, le long de la rivière,
assis sur un rocher,
une canne à pêche improvisée à la main,
je me mis à rêver.
Le temps passé revint en surface ;
elle se trouva là, nue devant moi
prête à s’offrir comme un cadeau du ciel
et se blottir, confiante dans mes bras.
Mais ce n’était qu’un souvenir,
qui pour un instant s’est réveillé
et m’a rappelé qu’un jour ;
j’ai aimé pour la première fois!
.
Illustration : Nath La Muse
Texte : Eric de La Brume
Le 23 juin 2018