
Celui qui fut en 1916 à Verdun
Parmi les entrailles et les débris sanguins
A senti l’odeur atroce de la folie des humains
Celui qui fut dans les camps
Près des charniers nazis ou staliniens
A senti l’odeur atroce de la folie des humains
Celui qui fut à Hiroshima
Après l’explosion de la bombe A
A senti l’odeur atroce de la folie des humains
Celui qui fut jaloux puis fou de chagrin
Près de la femme qu’il a tuée de ses mains
A senti l’odeur rouge de la folie des humains
Celui qui a humé le relent malsain
Du drogué en sueur en manque de venin
A senti l’odeur atroce de la folie des humains
Partager la publication "La nef des fous – André Nolat"
J'ai publié, chez de petits éditeurs sérieux et en autoédition avec souscription, sous le pseudonyme d'André Nolat (que je tiens à conserver), des plaquettes, des nouvelles, des chroniques, des essais. Je ne m'en prévaux guère.
Par ailleurs, je vis seul depuis le décès de ma compagne, et j'aime lire, écrire, voir des films, des débats télévisés, etc.
Quant à ma vie passée, plus agitée, elle a fait l'objet de divers récits liés à des lieux où j'ai vécu - presque tous détruits ou métamorphosés... C'est pourquoi à partir d'un certain moment de son parcours, je crois qu'on peut dire, citant Céline, " qu'on est plus qu'un vieux réverbère à souvenirs au coin d'une rue où il ne passe déjà presque plus personne."
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Beau poème sur des sujets bien sombres, mais hélas si réels