De longs lacets, tels des serpents
Remontent ton mollet ferme.
Ils s’enlacent lentement
Et ta jambe enferme.
Cette botte affine ton allure.
Jamais mes yeux se lassent
A voir tant de grâce
Que mes pupilles tendent à l’usure.
Ces bottes allongent ta grandeur
Et font palpiter mon cœur.
Mes mains s’affolent à les toucher
Mais les enlever serait pécher.
Leurs tapotements sur le plancher
Rythment ma manière de marcher.
J’aime du regard les suivre
Et ce son m’enivre.
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