Elle ne voulait plus subsister
A ses besoins d’inadaptée
Ne voulait plus remémorer
Tous ses amours inachevés
Elle en avait assez de vivre
Ou plutôt même de survivre
Dans cette galère qui lui semblait
Impossible à dénaturer
Essayer de la comprendre
N’était pas une évidence
Essayer de la défendre
Relevait de l’inconscience
Elle vivait dans un silence
Dans un trop-plein d’indolence
Où ses fautes de négligence
La menait à déchéance
Refusant de se voir vieillir
Elle avait peur de l’avenir
Elle avait même au fil des jours
Oublié ce qu’était l’amour
De dépressions en dépressions
Elle condamnait ses illusions
La société dans ses beaux yeux
N’était plus qu’un fardeau hideux
Essayer de la comprendre
N’était pas une évidence
Essayer de la défendre
Relevait de l’inconscience
Bercée par sa complaisance
D’abandon à l’insouciance
L’habitude de ses absences
La vouait à la décadence
Bonjour Gilles, très touchant, beau et triste à la fois. Il faut posséder un amour infini, pour avoir une telle patience, afin de sauver un être cher, quel qu’il soit. Et malgré cela c’est l’échec parfois. Amitié