JUIN
Telle une jeune femme au pinacle de l’âge
Qui porte insolemment sa trentaine ravageuse
Le printemps amoureux sème dans son sillage
Le parfum de la rose, de l’abeille amoureuse
Juin donne en profusion ses fruits rouges et sucrés
Généreuse abondance dans le jardin d’Eden
Nul arbre défendu en ce jardin sacré
Où la nature enchante et invite aux fredaines
Mais Juin est laborieux sous ses airs rieurs
Il fait pousser le blé sous ses rayons dardés
Chacun pense aux vacances hormis le moissonneur
Qui guette le grain mur à cueillir sans tarder
Juin s’achève en fêtes, en musique, en mariages
Les heures sont généreuses, les nuits pressent le pas
Le Printemps sait sa fin, l’été dans son sillage
Videra ses vergers, fanera ses appâts
Partager la publication "JUIN – Véronique Monsigny"
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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De retour dans l’art du poème
c’est cool
merci d’avoir rectifié l’oubli)
je t’ai adressé un mail
C’est juste un avis ! Bien à Toi
Ol
Bonsoir un charmant poème Véronique
juin c’est l’été
Chaud brûlant, comme un amour ardent
C’est l’orage qui gronde sur les vallées
C’est les fleurs qui ornent les champs, c’est charmant
C’est l’école buissonnière avant les vacance d’été
bonne soirée à vous