Comme un jet d’eau courant vers une vallée de rêve
je vais jaillir de vos nuits étincelantes
le cœur libéré des honneurs de vos tristes lumières
les pas lancés vers de nouvelles illuminations
je ne veux plus porter les nuits de ma présence
fardeaux pesants accablant mon indépendance
je veux mon sang renouer avec la dignité de l’aigle
ma chair se dévêt de toutes ses puces nuisibles
je vole vers la source aux eaux placides et ivre de rire
Ngaoundéré 25 février 2015