Je vis dans un pays où les gens ici se sourient.
Mais que néni les amis, je ne vis pas en utopie.
Mon bateau s’est arrêté de l’autre coté de l’atlantique,
non loin d’un gros tropique flirtant avec la Martinique.
L’île aux fleurs inonde mon âme de toutes ses senteurs.
Parcourant tous ses chemins, je rempli mon petit cœur.
Tu peux me croire, cela devient très habituel
et parfois même, cela se conjugue au pluriel.
On te dit merci et tout cela sans contrepartie.
Bien sur que les gens ne sont pas tous gentils,
quelques idiots ne voudraient pas que tu sois là.
Mais peu m’importe, ces gens là n’existe pas.
Je vis dans un pays où il fait toujours chaud
et le dimanche pour moi, c’est repas colombo.
Je ne vous parle pas de l’immense inspecteur,
mais du poulet que l’on mangent à toute heure.
Je plonge dans leurs yeux, je ne vois plus le métro.
C’est eux qui me l’ont dit, je suis devenu raffaéllo.
Un de ces petits blancs, arrivés un jour par hasard
qui ne sait pas pourquoi, son retour a pris du retard.
En fait il le sait bien, mais n’ose pas se l’avouer.
Ici il se sent bien et n’a plus envie de rentrer.