J’ai le mal du premier mai, il perd son essence
Le chômage étouffe le travail
Il ne reste que l’indigence
Pour la misère le peuple est une volaille
Elle déplume à sa guise son bonheur
Et jette le reste dans les fourneaux
J’ai le mal du premier mai, il dévoile l’horreur
De l’agriculture qui tombe à l’eau
Sous les yeux des dirigeants indifférents
Ils perdent leur temps dans débats sans fin
Tandis que nos rivières vident les bassins
Pour un monde meilleur loin des tourments
J’ai le mal du premier mai, il n’est que le reflet
D’une époque qui a disparu
Où la terre et l’homme se fusionnaient
Où l’on exposait les fruits dans les rues
Pour rendre hommage à la terre
Et faire triompher la vie sur la misère
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