Frissonnant de joie et de partage
Envers ce nouveau paysage
Qui me tend les bras et m’enlace
La clarté du soleil me fait face.
J’irai me rafraîchir sur les flots
Où ce souffle marin, tel le chant
Des sirènes, résonne en écho
Me fait tressaillir comme cet amant
Qui ira se noyer au fond des abysses
Où depuis longtemps s’est assoupi Ulysse.
Tel un papillon je m’envolerai avec lui
Vers des ailleurs inconnus jusqu’ici.
J‘irai poétiser sur ces instants féeriques
Passés dans ce jardin grandiose et fleuri
Aux senteurs odorantes et fantastiques
Et là, mon esprit s’endormira dans ce paradis.
Texte de Colette Guinard
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Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam
Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue
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Laissez-vous emporter par ce nouveau paysage où il semble si bon vivre.
La chaleur du soleil et la douceur de la mer vous ressourceront pour nous écrire des poèmes aussi beau que celui -ci.
Merci pour ce partage et bonne soirée chère Colette.
Un instant d’éternité. Bravo !
Belle envolée Colette 😉
Magnifie Ode à l’Eden céleste qui te tend non pas seulement les bras, mais aussi les branches. Tu y seras le plus improbable et le plus admirable des papillons, sans aucun regret du temps de sa chrysalide…