C’est le moment de la nuit que je préfère assis devant l’ordinateur et le clavier
Pour prendre une attitude en altitude face à l’étude de poème que le temps élude
Vision Lucide je suis le pourvoyeur d’une sage spéciale comme si vous l’aviez
Vous imaginez pas ce que cache le silence d’une ombre creuse dans ce prélude
A un chaos verbal je suis un animal différent oui une anomalie que je défends
Comme la meilleure réussite de moi, je suis un échec pour ceux qui s’y confronte
Dangereux comme un clown de l’espace, j’ai ça pour moi et je vous pourfends
Le cortex de part en part pour laisser passer la lumière ma poésie lourde comme fonte
Je fais des rimes embrassées intergalactiques ma technique vieille et précise
j’aiguise mes vers comme mes lèvres cornues de crocs vernies du sang de mes ennemies
d’exquis cadavre à cette heure de la nuit, car il est minuit et les étoiles sont de mise
Pour ce festin poétique dans le gouffre de l’esprit je ne le fais pas à demi
Trop de milliers de rimes pour pouvoir rougir ou renoncer à cet art schizophrène
Terrain de jeu pour le dyslexique qui affiche ses tares comme des trophées
Ils hurlent Moonz freine mais je ne daigne même pas relever j’ai l’essence d’un frêne
Dans mes mains la force d’un chêne la grâce d’un Saule pleureur comme dans le mythe d’Orphée
Je ne me retournerai pas si tu n’aimes pas ce spectacle technique color sur les bord du léthée
On ne peut être et l’avoir été je serais pour toujours cette amoureux métamorphosé
Dans les pages d’Ovide, le monstre des cauchemars pour ceux et celles qui veulent m’aliter ou m’allaiter
Parce qu’ils pensent savoir ce qui est bon pour un malade dans leur miroir faussé
Causer de ma tragédie mentale pour ne pas voir vous même que vous êtes devenus fous
Mais je vous rassure je ne vois que des fadas de ma poésie en pleine valda derviche tourneur
J’appelle aux magies des étoiles pour prophétiser la chute des grands hommes au mauvais rendez-vous.
C’était en somme les premiers vers de ce vingt-six mars et cette nuit il est bientôt une heure.
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