Ici, tu fais tourner les ailes de ce vieux moulin
Et les épis de blé ondulent dans le champ voisin.
Tu joues dans la chevelure de ces adolescents
Qui essaient de faire monter très haut ce cerf-volant.
Pour ces beaux voiliers, demain, tu seras là. Présent.
Durant des jours, des nuits, ils vogueront sur l’océan.
Là-bas, très loin, tu es différent. Tu détruis tout.
Là où tu vas, tu deviens si l’on peut dire : fou !
Là et ailleurs, tu arraches le toit de ces maisons.
Tu saccages les cultures, finies alors les moissons…
Tu continues ton chemin, toujours aussi puissant.
Tu fais mourir des animaux et de pauvres gens.
D’autres sont toujours là, vivants, mais ils n’ont plus rien.
Que vont-ils devenir ? Quel sera leur lendemain ?
Toi, tu t’en moques et comme chaque année, tu reviendras.
Comme toujours, tu feras des victimes et des dégâts.
Que tu t’appelles tornade, cyclone, tempête ou typhon,
Tu reviendras toujours là-bas, à la même saison.
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