Hommage aux soignants – Anne Cailloux

Un silence de cathédrale résonne en en ces lieux, seul, quelques cliquetis raisonnement dans les murs.
Cet endroit semble abandonné depuis des lustres.
Sur les présentoirs il n’y a pas un seul dépliant, aucune publicité, ce qui rend cet endroit un peu glauque je le reconnais.
Cet hôpital avait été décrit par un journaliste, comme hanté.
Bon scénario pour un film noir : la suite de vol au-dessus d’un nid de coucou.
De longs couloirs immenses, aucun chariot, juste 2 fauteuils roulants abandonnés dans un couloir…
Les corridors se suivent et se ressemblent. Mon imagination se fait débordante et galopante.
Parfois des fantômes prennent possession des ordinateurs, changeant l’heure où le jour de votre rendez-vous.
Enfin, une blouse blanche, tant pis pour mon film noir, je reviens dans le présent.
Le jeune homme me fait beau sourire est m’accompagne dans le service.
Je passe de service en service avec des soignants qui m’accompagnent à chaque fois, ayant, plusieurs examens. Je vogue dans des couloirs aussi long qu’un jour sans fin.
La bonne humeur est de mise. L’humour qui manque tant et bien présent aussi.
Le stress dans ce métier, fait que parfois, la bonne humeur est absente, là, non, tous les bons paramètres sont présents.
Pour être soignante de métier je sais de quoi je parle.
La gentillesse existe encore, avec de l’humour qui fait tant de bien aux malades.
Je passerai mes examens avec le sourire grâce à ses soignants.
Il reste encore quelques humains parmi nous, tout n’est pas perdu.
Vous en êtes la preuve parfaite.
Pour tous les soignants qui se demandent parfois, pourquoi ils font se métier.

*

*

20240705_084639.jpg

Nombre de Vues:

24 vues
Anne Cailloux

Anne Cailloux (347)

Depuis ma naissance, je fus autodidacte et trop rêveuse.Spécialiste dans l'art thérapie et les maladies neurodégénératives, j’essaie de retenir le temps des autres et du mien.. Quelques diplômes, une passion pour l'art et les poètes. J'ose dormir avec Baudelaire.Je suis une obsédée textuelle . Je peins, je crée et maintenant j’écris. Je remets cent fois mon ouvrage pour me corriger. De quinze fautes par lignes je suis passée à quinze lignes pour une faute... Deux livres en préparation et peut-être un recueil de poèmes, si Dieu veut.Anne
Je suis une junky des mots..

S'abonner
Me notifier pour :
guest

2 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Brahim Boumedien
Membre
12 juillet 2024 15 h 43 min

Merci, Anne, pour la prescription d’une ordonnance pleine d’humanisme et de professionnalisme pour mettre fin à l’égoïsme !