
Je suis là, immobile, dans l’ascenseur onirique
trouvant ma peine assez douce pendant le voyage
c’est la demeure de l’instant qui nous attend
Un vieil endroit du temps entre les mémoires bousculées
Écartez vous ! bons souvenirs et mauvaises prophéties
Je suis une légende dans le ventre des villes zomboïdes
Je fume des cohibas multicolores aux saveurs de l’oubli
Je souhaite et j’aurais dans ce spectacle triste à mourir
Parce que je suis la vie !pâles endives décérébrées!
Je me fiche des fadaises de la mort qui rampe et! “qui es-tu?”
C’est une voix de là-bas lumière de phare voyant dans le weird
L’étranger! je lui réponds inspiré de Camus et de Tenesse Williams
Je suis le théâtre des opérations dans mon bolide au drivin du ciel
Les astres s’activent à ce qu’on dit, à l’entrée du bon soleil
Et il va y avoir de la castagne pour la Pénélope du vendeur de hanburger
C’est un rockabilly qui m’entraîne à jouer l’outsider je suis raisin
J’entre déballant l’arsenal je suis le rockeur au grand coup de pompes
Qu’ils se désarment et je plierai peut-être leurs fadaise je m’en carre
Je n’y peux rien, j’aime ça rendre la pareille foutre la pagaille
Mais les bas bouseux sont retords et je connais la lumière, je suis le bruit
Le bruit bourdonnant des néons transfigurateurs de la conscience étincelante
Vomissez! bêtes formidables ! mes canons crachent la raison d’être
Ici le spectacle est hollywoodien, je suis oli-vier Gars j’ai atteins
La stratosphère par la porte de la lune, ne regarde pas en arrière
Leurs cœurs sont des méduses, allons dans la merveilleuse chanson de fin
Et la Pénélope en amazone sur mes chevaux moteur sourit sous les klaxons de la fin.