Depuis quelques heures déjà, le jour est parti
Emmenant avec lui le soleil, son ami.
La nuit est venue, le jour elle a remplacé
Aucun nuage dans le ciel, la lune apparaît.
Dans la rue, pas de bruit. Tout le monde est couché.
Jeunes ou moins jeunes, rien ne viendra les perturber.
C’est alors que l’on entend trois souffles légers
Qui semblent venir de ce ciel si étoilé.
Le son s’amplifie, se dirige vers un jardin.
Jardin que je connais très bien : il est le mien.
Les trois petites brises s’approchent d’un amas de terre
Où pousseront très bientôt des fleurs printanières.
Arrivées près de lui, elles attendent patiemment
Car la terre commence à bouger tout doucement.
Une petite brise se met, dès lors, à en sortir
Pour rejoindre le groupe qui l’attendait pour partir.
Ensemble, elles s’envolent dans la beauté de la nuit
Pour se diriger, tout droit, vers le Paradis…
Bonjour Alain, serait-il possible s’il-vous plaît que vous puissiez ajouter “légers” à la septième ligne de ce texte, soit à la phrase suivante :”C’est alors que l’on entend trois souffles” ? Merci d’avance.
Joli poème simple vivant et authentique…Merci pour le partage de son humanité…JC Dominé