L’image de cette petite silhouette courant sur une route forestière me poursuivra, je le sais, jusqu’à la fin de ma vie.
Tu n’étais qu’un jeune animal mais le temps qu’a duré ton histoire a suffi pour me faire pleurer.
Aujourd’hui encore, en tapant ces quelques lignes sur mon ordinateur, mes yeux se sont mouillés.
Par ta jolie couleur fauve, tu seras éternellement pour moi le symbole de l’automne. Les feuilles de tous les arbres pourront tomber chaque année et former ensuite leur traditionnel tapis coloré, ils ne te remplaceront pas.
Au revoir mon petit renardeau. J’espère que tu as vécu longtemps dans cette forêt loin de chez moi , que tu as su t’en sortir après que ton jeune maître t’ait laissé.
Sache qu’il n’avait pas le choix, qu’il ne t’a jamais abandonné.
Ne t’a t-il pas dit plusieurs fois alors qu’il s’éloignait : “Pardonne-moi. Pardonne-moi.”
Pour ton bien, pour le sien…
Texte écrit par Odile Stonham @ Tous droits réservés.