Elle a été frappée par la pitié
Soumise à leur appétit
Elle a été battue à coups d’obus
Blessée et enfermée
Elle a été violée par le papier
Usée puis déchirée
Endoctrinée par un secret
Endommagée par son passé
Elle fut outragée, emprisonnée
Séquestrée puis libérée
Puis viens le soir
Et il fait noir
Et elle a peur
Elle cherche ton cœur
Elle veut Maman
Elle veut Papa
Même quand toi
Tu es là
Puis je n’ai peut être pas envie
De marcher droit
Filer au pas
Et si je voulais voler bas
Croire en toi
Croire en ta foi
À ta santé toi, psychiatrie
A tes envies
Ton appétit
Je vous écris
Et vous dit oui
Oui à la vie
Oui à l’orgie
Merci, Drifa, pour ce “oui, à la vie”, sortant du fond du coeur, opposé à ceux qui creusent nos tombes et les leurs, sans avoir profité de “leur part de la vie” comme recommandé dans le texte sacré !