J’étais à fleur de peau, à pleure de maux
couchant sur champ de bataille mon grimoire,
demandant aumône
implorant quelques regards.
Enveloppés dans un venin au goût de miel
il traînait ses souffrances
ses mots et ses chats
dans une odeur de gas-oil inoubliable.
Ses sonnets auraient fait pâlir
Molière lui-même
Ses mots apprivoisaient mes sens
moi, l’écorchée vive, j’en voulais en corps.
Dans un tsunami de sentiments
trop longtemps retenues
on ne sait pas ce qui doit-être
n’osant rêver plus.
Le temps passe mais rien ne trépasse
Je garde en mon sein ses quatrains
je sais, je traîne encore dans
l’ombre de ses malheurs.
J‘ai aimé traîner dans ses tavernes
boire à la source de ses mots
Il m’a donné se lien indestructible
depuis il vit dans mes gargotes …
joliment venté de mots, ton poème déchiré
les limbes sont la plume de tout sentiment
merci à Toi
Oliver
Très jolie plume, bravo
très joli texte plein de sensibilité. Agréable à lire
Merci pour ce beau partage poétique Anne.
J’aime beaucoup votre écriture simple et fluide qui reflète de bons clichés remplis de sentiments et d’émotions.
Au plaisir de vous lire à nouveau !