Été 68
Je me souviens de toi et de nos dix-huit ans,
De l’été soixante-huit et de l’exubérance
Qui suivit ce Printemps tout chargé d’espérance,
Il y avait dans l’air un parfum différent.
Comme une aube levée sur un monde nouveau,
Notre jeunesse était une immense promesse,
Nous goûtions la vie avec maladresse,
Avides et gourmands, voraces passereaux.
Je me souviens de toi, de nos tendres baisers,
De nos jeux interdits, de nos éclats de rire,
De notre insouciance et de ton doux sourire,
C’était le temps des fleurs, c’était le temps d’aimer.
Nous pensions naïfs que tout allait changer,
Que sous les noirs pavés scintillaient des étoiles,
Et un air de guitare était comme une voile
Nous emportant comblés aux horizons rêvés.
Je me souviens de nous, si forts de nos espoirs,
Des débats exaltés enflammant nos colères, De ces longues vêprées à repeindre la terre
Aux couleurs de l’amour quand avançait le soir.
Je ne me souviens plus de comment tout finit,
J’ai oublié les noms des copains et des filles
Mais je sais que le monde étrangement vacille,
Que celui espéré m’a grandement trahi.
Belle introduction poétique Paul !
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Alain