La grande est blonde,
Carré de fins cheveux,
La petite est ronde,
On remarque ses yeux.
Floriane, ma fleur,
A le teint transparent,
Dans ses yeux la lueur
Qui scintille en rêvant.
Dans ses draps bordée,
L’avion, les nuages,
Les perroquets brodés,
L’incitent au voyage.
On la croît fragile,
Ses rêves la cachent,
Parfois indocile,
Voilà qu’on se fâche …
Sa tête bourdonne
D’imagination,
Si l’on s’en étonne
Ô désillusions !
Quand elle me sourit,
C’est à tire-d’ailes
Que laissant mon ennui,
Je vole vers elle.
Anaëlle, la brune,
Sous ses cheveux bouclés
Paraît une prune
Bien dorée, à croquer.
Ses yeux profonds, sombres,
Sourcils bien dessinés,
Ses cils font une ombre
Sur ses joues de poupée.
Elle est tout en rondeurs,
Mais sans trop ni trop peu,
Et il n’est pas d’erreur,
Elle veut ce qu’elle veut !
L‘apparence compte,
Elle y met le prix,
Il n’est pas de honte
A la coquetterie.
Sautant sur mes genoux,
Elle a le grand pouvoir,
Bras autour de mon cou
De me rendre l’espoir.
La blonde, la brune,
Sachez ne font qu’une,
Dans mon coeur.
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©Simone Gibert
Simple et doux comme le cocon familial. Douce journée à vous Simone.
Beau portrait de famille. Bonne et heureuse journée…