
Du confit de confinés
Au jus aigre d’esseulés
Sertis de peaux vertes et bleues
De nos enfants malchanceux ;
Sauce rouge violente
Des maris alcooliques
Les peurs sont débordantes
De leurs femmes tragiques ;
C’est la faiblesse des uns
La rudesse des autres,
Aussi joli soit l’écrin
Quand le fond reste notre
Le service est bien sale
Des tablées familiales…
Nous compterons tous les morts
Des huis clos coronavés,
Les desserts seront très forts
Et les traumas bien serrés.
Anne Marie
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Ecriture de toujours et surtout du dimanche. Papier, crayon en poche pour les petites illuminations du quotidien. Et puis les pieds dans les bottes sur une ferme en agriculture biologique. Quelques enfants, une maison de pierres, un environnement préservé qui m'enrichis. Des mots, des images, des états d'âme que je mets en vers ou pas...De la poésie de secours pour décharger le trop plein. Aucune pression, j'écris au vent...Aucune ambition, j'écris au temps...
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merci, Anne, pour ce partage décrivant une situation passagère, souvent amère, mais l’espérance sera de retour et tout ira mieux dedans et autour !