Des joies céruléennes – David Frenkel

Une brise légère

Caresse mon humeur

Le souffle de Dame Nature

Amène des brins d’apaisement

Au creux de mon visage

Je sens les balbutiements

D’un paradis sur terre

Balbutiant le silence

De la félicité

Les embruns océaniques

Embaume mon odorat

L’onctueuse fraîcheur

Me flatte et me berce

Dans l’océan ineffable

Des tendresses émerveillées

Caressant mes sensibilités

Avec les flots de l’ondine

M’aspergeant d’humanité

L’obscurité étoilée

Projette son ombre étincelante

Sur le monde de ma nuit

Mille regards m’observent

De manière étincelantes

Les prunelles nocturnes

scintillent mystérieusement

Sur moi l’être falot

Au profond de ma douleur

La couleur de l’azur

A mon âme se mesure

La profondeur du bleu

Attire mon regard

Vers les hauteurs infinies

Des joies céruléennes

L’esprit hypnotisé

Par la pureté azurée

Sommeille dans la béatitude

David Frenkel

David Frenkel (71)

Je me suis un jour juré de faire cohabiter sur une feuille blanche le verbe et son sujet. Le sujet se rebiffe souvent lorsque le verbe brasse du vent. Vers l’âge de cinquante-six ans, ma plume trépigna d’impatience, elle désirait voir si les deux, après entente et plus, enfanteraient en direct et en toutes circonstances un complément. Je la pris par la main et la promenai le long de mes pages, et en rebroussant souvent chemin. Le front en sueur, elle aperçut après des heures de marche le nouveau-né, la prose d’un écrivain que la vie avait malmené.

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Michel LO
25 avril 2023 11 h 18 min

J’aime beaucoup tes mots et les images qu’il gérèrent.

Mais j’ai du mal avec le rythme de ce poème. Sans doute du fait de ma déformation qui me fait lire en recherchant la scansion, même sans la musique d’une chanson.
C’est d’ailleurs pour cela que je ne fais jamais de vers libres (je n’en ai fait qu’un seul)…