Assis, le dos courbé,
La tête dans ses mains,
L’homme déraciné
Evalue son destin,
Le passé difficile
Dont il porte le poids,
L’avenir fragile
De bien mauvais aloi.
Il se désespère
Et, collée à sa peau,
Toujours la misère
Secoue ses oripeaux.
L’attitude même
De l’homme à cet instant,
Evoque les chaînes
D’un passé terrifiant…
Mais il faut déplacer
La scène dans son pays
Où tout est dépassé
Par l’âpreté de vie.
C’est d’un oeil critique
Que le peintre paraît,
Il croque l’Afrique,
Et l’espoir transparaît.
15 Mars 2002.
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Merci Simone pour ce beau texte. J’adore l’idée de croquer l’Afrique.
Il fallait bien une chute à ce texte, puisque je peins, je l’ai trouvée … Merci pour votre appréciation !
Il appartient à chacun d’entre nous d’agir pour que les déracinés deviennent des citoyens de l’humanité …
Ce texte est du vécu, j’ai fait ce que j’ai pu … Merci OberLenon ! …