La maison doyenne du village
Un peu reculée des autres logis.
Les grillons forment un bruyant grillage,
Les olives hument tout le verger.
Aux yeux mal acquis, le bien jalousait,
C’est un sage qui était l’usager,
Père patrie, veuf connu de risée
Quand toutes les mains voulait ce viager.
On lui comptait plus que quelques années
Les méprisantes et les méprisants.
L’octogénaire épuisé, pas damné,
Puisait dans le puits, des belles saisons.
Oranges et citrons, non pas pressés
Voici ce que l’homme chenu, tenu
À son coeur, mûr et le tout tapissé,
Qu’il tenu par veine, bien que menue.
Tandis qu’autres par manque de veine
Délicatement venait à la mort,
Le viager apportait les madeleines
Au cimetière de tous les remords.
Et au matin, d’un soleil dégonflé.
L’homme s’éteint et les olives aussi,
Que peine perdue à qui veut rafler.
Jamais le verger ne brillera ainsi.
Aldrick LM.
Magnifique poème, plein de tendresse,
vous avez une jolie plume/..
continuez donc…
Anne