Dans ce chemin où poussent les roses
les épines me rappellent à l’ordre.
Je m’étais égarée dans un lieu
qui ressemblait à l’empyrée
où tes yeux me rendaient belle
où tes mots se nichaient en abysse
au fond de mon âme.
Les ronces ont pris possession de ma taille
comme un cilice pour ne pas oublier
que tu n’es plus là, mais que tu es encore partout.
Dans le creux de ma main, je cache des mondes
tandis que de l’autre, j’écris des supplices
tu es dans tous mes univers
et tu es mes tourments.
Je suis encore prisonnière
de ton regard qui se fige sur mes larmes
de tes mots qui creusent encore mon cœur.
Dans la brume de nos souvenirs
les arpèges s’échappent
vers une mélodie que je connais
qui dort, en mon âme et conscience.
Des brises marines me ramènent sur terre
il est temps de refermer mes mondes et mes supplices
dans une odeur de rose aux devenirs d’encore.
c’est juste… magnifique ! embaumé, ensorcelant … merci Anne pour ce souvenir au parfum sauvage
Très beau et touchant poème merci Anne
Très joli texte poétique sur sa propre mémoire
j’ai apprécié.
Oluver
Merci Anne pour ce joli poème !
Amitié
Chantal
Bonjour très beau poème Anne belle journée bises amicales