Coquelicots
Ô ! triste symphonie, tintamarre ronflant.
La paix n’a plus de pouls, c’est la fête aux canons.
Âmes à l’agonie, hurlent infiniment.
Le vent devenu fou, la mort a des frissons,
Disparus mon crayon, ma gomme et ma raison.
Plus un seul chant d’oiseau, triste jour de novembre.
Cruels échos d’obus, comme seule oraison.
Mélopée lointaine, ô partition macabre !
J’ai perdu mon destin : l’enfer est bien plus fort.
Je n’ai plus de chemin : il est dans le brouillard.
Coquelicots en deuil : ils pleurent tous ces morts.
Terre com’ seul linceul : deviendra mon mouroir.
Je donne mes rêves, mon cœur et mes espoirs.
Je caresse les vents, le soleil voyageur.
Guerre et haine en trêve, brûlons tous les mouchoirs.
Amour seul adjuvant, pour un monde meilleur.
Badar.TDR@. (MDA46110)
COQUELICOTS. triptyque huile sur toile coton (propriété de AA L)COTS
Les coquelicots fleurissent , sur les champs de bataille , du sang des morts.Merci Dominique.
Que ton cri résonne sur la terre je l’entends c’est fort émouvant
Amicalement je t’embrasse Domi
merci Béatrice, très heureux de te lire, je t’embrasse aussi.