C’est un fermier marchant avec une fermière,
Se penchant sur cette terre hospitalière,
Caressant de leurs mains la feuille et la bête,
Déposant leurs destins à fleurs de planète.
La vie surgit qui les pousse et qui dépasse
Et la nature comblante les enlace :
Au creux de la chaleur du pelage animal,
Au sein de la fraîcheur du règne végétal.
Et le ciel, dentelles de soleil et nuages
Est bien le maître de l’harmonie en gage.
Que leurs pas s’effacent dans ce temps inflexible,
Poussiéreuses empreintes d’une vie sensible.
Voix et regards ronds sur ce chemin saisonnier,
C’est une fermière marchant avec un fermier.
Anne Marie
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Bonjour Anne bravo pour ce magnifique et fin poème j’ai adoré ma lecture.
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.
Bonjour Anne c’est fort beau cet écrit bravo