Dans ce petit village d’Occitane de vieilles murailles prennent soleil. Les Romains ont laissé ces vestiges qui demeurent donnant le ton de ce qui fut.
A l’ombre d’un pin, Dame cigale chante offrant l’ode à l’été naissant sonnant la renaissance du soleil loin des frasques de la capitale.
Dans ce petit village d’Occitane Chronos à posé ses bagages l’horloge prend son temps le temps se traîne pour le plaisir de tous.
Sur la place du village, scène typique de Pagnol ici les té et les vé, trônent devant toutes phrases. Une partie de belote débute avec les us et coutumes. Fanny sert le café à Milo et Marius… avé le sourire.
Á quelques pas, une partie de pétanque s’engage. La vieille Marie toute de noir vêtue s’assoit, ce sera son film de l’après-midi. Boudiou, dira Marie, les minots vont se faire empéguer.
”Aujourd’hui peut-être” est le nom de ce petit bar Avé un nom comme cela, ne soyez pas pressé vous êtes prévenu, qu’ici, le temps s’est arrêté. A Paris, vous auriez déjà payé, bu et laissé la place.
Au loin des grenouilles coassent faisant plongeons en bord de rivière sous le piaillement des oiseaux et de quelques salamandres qui se cachent.
Dans ce petit village d’Occitane le temps s’est arrêté, il fait bon y vivre. Les syllabes se détachent lentement avé l’accent offrant sourire aux touristes.
Á l’ombre d’un olivier Toinou ferme les yeux Hypnos l’emporte vers d’autres cieux le travail attendra encore un peu aujourd’hui peut-être ou alors demain…. ©Anne Cailloux 21 mai2020 |
Ce petit village d’Occitane – Anne Cailloux
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Merci à toi Christian de m’avoir suivi dans ses pinèdes..
@nne.
Un bien agréable éloge de la lenteur.
Merci pour ce poème qui m’a fait voyager !
Un magnifique paysage de village comme je les aime avec cette vie inimitable à laquelle vos vers nous invitent. Merci et bravo Anne pour ce petit voyage défiant l’esprit…