Lourde sacoche de soleil
S’accrochant dans le ciel
Aux ondes tièdes et fortes
Aux clartés qui emportent
Des poussières de chaleur
Des souffles d’air gageurs.
Lourde sacoche de soleil
O boule jaune pleine de miel
Aux senteurs pesantes
De fleurs épanouies partantes
Sur un chemin brûlé
Par la pression de l’été.
Lourde sacoche de soleil
L’immobilité s’éveille
Au frisson du ruisseau
Aux doux remous de l’eau
Et l’amour en filigrane
Profiteur, répare sa panne.
©Jean Yvers lanier
Un peu de chaleur, même si elle n’est pas, ici, humaine, fait du bien par le temps qui courent… enfin qui claudiquent à travers les appartements où l’on se cloître et autres maisons où l’on se confine.Merci pour ce partage…