AVERSE
Ce matin en me réveillant d’un beau songe
Je suis allée à ma fenêtre où j’ai vu tombé la pluie
Obligée de prendre l’air ,je suis sortie.
Une giboulée tombait à flots et m’agresse
Les rues, les maisons, comme des éponges.
Absorbaient rageusement cette averse
Maintenant sous mon parapluie elle me traverse.
Alors que mon rêve me dirigeait gentiment.
Vers un ciel radieux , un ciel de printemps
Où je voyais briller un éclatant soleil.
Trahie devant ce spectacle désolant
j’ai mis sur ma tête un foulard rouge vermeil.
Qui malheureusement sur mon visage ruisselle
Ah ! enfin une superbe éclaircie ,comme une étincelle.
Inonde l’espace pour laisser place à un nouvel horizon.
Le paysage change totalement de visage,les rayons .
De l’astre solaire ,illuminent de nouveau notre vie !
Adieu à cette averse déferlante qui a rempli
Les rivières ,les ruisseaux,les nappes phréatiques
Nécessaires à notre planète cette pluie bénéfique.
Est un don du ciel , nous avons aussi besoin d’elle
Comme le soleil et les saisons ,elle sera éternelle.
Texte de Colette Guinard
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Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam
Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue
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Colette…il pleut ici…sourire.
Dîtes-moi-pas…
Que c’est le Royaume-Uni
Qui aime son manteau gris
….je peux garder plus longtemps le lit…
Quoi de plus beau que la pluie qui tombe…L’eau c’est la vie !
Vous êtes…bénie, Colette…
Si abondamment…
Quelles belles averses…
Vous êtes…bénie…Colette….
Si aversement…non “adversement”
Votre poème en mouvement est magnifique…
Si réel, si plein de symbolisme…
Le rêve, la pluie, le foulard…rouge, les couleurs, la Nature… la terre, le ciel, les points d’eaux…le soleil, les saisons…
Tout est abondance qui abonde…Pluies.
Merci, Colette. Restez sous la…pluie de ce printemps…contemplant le nouvel horizon… L’espoir, comme dans vos mots, toujours présent.
Je vous embrasse. Et me voilà…mouillée aussi. Je suis …bénie.