AVE MARIA
En ce jour nous fêtons notre mère du Ciel
Sainte Vierge Marie que drape le soleil
Combien de malheureux portes-tu sous ton aile
Depuis ton Assomption, sur le monde tu veilles
J’ai longtemps ignoré ta présence légère
Dans ma foi enfantine jamais tu n’habitas
Il m’a fallu souffrir dans ma chair de mère
Pour comprendre la tienne au pied du Golgotha
Tu te fis mon amie, ma sœur de souffrance
Et je pus de ce jour te confier humblement
Mes peurs et mes désirs et même mon incroyance
Que ta foi les élève au faîte du firmament
Grande sœur dont les pieds portés par les étoiles
Ont marché dans les pas de Jésus crucifié
Montre nous le chemin, pour que nos cœurs sans voile
Comme celui des enfants apprennent à prier
(15 Août 2013)
Partager la publication "AVE MARIA – Véronique Monsigny"
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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