Que me reste-t-il à mesurer ? l’outre ou la vallée
Comme toi je ne considère plus leur façon inepte de voir le monde peut-être qu’il est temps – approchant de l’aube avant la fin soyons moins grotesque que la médiatisation de la haine quotidienne
j’ai encore bu et tout abimé en moi la musique ne revient pas une autre musique celle du temps aboli – prémisse au chaos – s’installe lente et sourde
Je veux vivre ! hurlement atroce que cette oreille qui hurle c’est comme des acouphènes des coups dans mon esprit des choc électriques
Il faut que je dorme comment dormir quand tout hurle en toi
Les gens ne sont pas marrants – l’hypothèse la plus vraissemblable je suis fou de colère une sourde et brutale colère qui vient de la frustration de ne pas être entendu
Alors que tout est bruyant cassant et débridé peut-être pas assez
Tu te réfugie dans l’alcool pour ne pas admettre ton chagrin
Ils ne veulent pas de poésie nouvelle celle qui éveille et apaise
Ils veulent des choses des objets livres qui se vendent et son en écho
A la disponibilité intellectuelle du lecteur – il ne faut pas brusquer le vent
Je suis un mauvais vendeur de rêve, un marchand de vent un poète peut-être
Alors je ne suis bien que dans le goudron et les plumes ça a l’avantage de tenir chaud. Sois heureux d’avoir trouver des compagnons de voyages déjà!
Elle s’approche elle me montre son corps sous toutes les coutures
Sans les coutures elle me démasque dans ma coquinerie
Je suis aux anges sa copine parle de cinéma je rêve de grande littérature de l’aventure
Mais je ne suis qu’un lubrique adversaire dans une bataille de polochon
C’était marrant et plaisant de retrouver un peu de jeunesse et l’ivresse du désir
Un jeu d’enfant – soudain je me sens vieux et blessé par l’amour – je pense qu’il a raison
Mes neurones amoureuses se droguent de love à plein régime
Tu vois la vie est merveilleuse, d’une part ils m’empêchent de vendre de la poésie
Et la poésie le faite d’en écrire de la raconter m’offre des instants superbe de plaisir simple.
Je crois que je vois ma vie dans cette noirceur comme un véritable renouveau véritable seconde chance pas donnée mais longtemps murit je le pense pour avoir une chance il faut la vouloir et la fabriquer, c’est une évidence rien ici n’est donné.