Au champ de tournesols, le sol tremble en sol.
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Flétris, jaunes, sous l’herbage lapis-lazuli,
Une muraille de tournesols éventrés,
Escarbille en tête, bombardement météorique,
Jongle au sablier d’atome.
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En portée, la musique des mots,
Dérègle un champ de désespoir,
Convoque en soliloque,
Convulse, révulse, sous la douleur.
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Héliotrope à prendre où à fuir,
Fuir par la peur, prendre dans l’âme,
Si l’on prend, c’est qu’il reste à aimer,
Si l’on aime, c’est qu’il faut protéger.
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Les mots arrachés, mis en lambeaux,
Moissonnent l’expression tournesol,
Jouent en sol, sur le sol, la passion,
La joie traverse un mur invisible.
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Peut importe ce que l’on voit, ce que l’on sent,
Les pollens tremblent, le coeur prend ce qu’il peut,
La mer et le vent, tournés vers le soleil,
Bouleversent tout ce jaune à aimer.
©JN Beau
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Beau et doux partage merci.
Un travail de plus construit qui fait voyager les mots et les sons…