Après l’âpre nuit – Lucienne Maville-Anku

Après l’âpre nuit

Il se posera sur nos corolles dégarnies
Des gouttes de perles fleuries
De la rosée d’une nouvelle aube
Il se posera sur nos corolles endeuillées
Des gouttelettes de larmes de cristal
D’un matin de printemps
Un jour pour nos corolles
S’annonce ensoleillé
Et doux après l’âpre nuit

 

©Lucienne Maville-Anku, 27 juillet 2016

(Extrait de “Pour la Ville de Nice”)

Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (820)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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3 Commentaires
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Alain Salvador
Membre
2 février 2021 19 h 30 min

Et dans quelques années, combien de touristes se souviendront de ce drame en flânant sur la Promenade des Anglais ?
Dans cette ville pleine de lumière à jamais erreront les ombres des victimes, que le carnaval recouvrira de milliers de fleurs, comme pour leur rendre un hommage…
Merci pour ces mots, porteurs de nos émotions