Dans ce pays où sont nées les Dieux Dans ce pays de tous les plaisirs Dionysos fait danser notre sensualité nous offrant des effluves qui perturbent nos sens.
Je dépose mes fragrances à l’ombre des vignes. D’une langue gourmande je croque les grains de la passion mes yeux dans tes cieux, je laisse mes soupirs fondre sous des arômes de pèches et de figues le regard suspendu à ta bouche, imaginant autre…
Athéna s’amuse de ce charme et me donne son aval ; Déméter fait surgir nos désirs ancestraux fertilisant la Terre,faisant monter la sève de notre sang ; Héra la déesse du mariage, me taquine, me promettant Un prince, un Dieu ou un mortel seul Zeus détient ce pouvoir. © Anne Cailloux ©Aphrodite fev18 |
Par le souffle de mes mots, aidé par Éole je vais effleurer ta sensualité ; Écoute moi mortel, approche-toi et résiste-moi si tu peux ; les Dieux eux, n’ont pas résisté nom de Zeus, que crois-tu !
Je suis née de l’écume des flots ; Poséidon m’a offert du vague à l’âme et des effluves arrondies à la courbe de mes hanches pour être cambrées, comme les amphores de Paros.
Mes convoitises traînent sur le bord de tes lèvres mes envies se faufilent dans une arithmétique parfaite pour dérober jusqu’à ta conscience.
Á l’ombre des bougainvilliers, les chats se reposent sur le marbre de Paros il est si fin que la vénus de Milo s’est vêtue de ce trésor ; au loin, le ciel se noie dans la mer.
Mais il est temps me dit Chronos.. Je reviendrais posséder ton âme car les Dieux me l’autorisent et ta conscience n’est plus depuis longtemps, mais tu attendras..
Aphrodite. ©2018 Anne. Cailloux |