Vous êtes la source de mes tourments…
Le premier jour, il a fallu que vos yeux sur moi se pose
depuis, mon regard impudique suis votre ombre vespéral.
Il se peut que je meurs sans que vous sachiez que je vous aime.
Il me faut ainsi, terminer cet algorithme de séduction
cette digue fera céder votre dernier bastion
votre résilience en sera fatale.
Mon collier de misère ne sera que souvenir.
C’est au vu de votre bouche, que mon ardeur est née.
Votre arc de cupidon était déjà sur le bord de mon cœur
sans que vous le sachiez.
Je me suis portée en exil pour vous oublier
mes espérances étaient stériles
en vain.
Enfin, je me suis décidée.
De broderie je me parerai
et le dernier fil, je le laisserai ainsi tombé
sur le bas de mes reins
à portée de vos mains
pour vous dévoiler les courbes de l’enfer.
Je vous dévoilerai mon corps
sur une pointe… d’humour.
Non, ne rêvez pas tout de même
il vous faudra attendre en corps.
Le soleil pénétrera mon cloître
les ombres s’immobilisant
au confins de ma dentelle
vous serez aux aguets, priant
que le soleil reprenne sa route
attendant que l’orée du paradis s’illumine
Sur une porte ouverte, à vos plaisirs futurs
Cupidon viendra offrir ses services à votre bon plaisir
Je serais votre Ariane.
Voilà une poésie qui transforme l’enfer en paradis ! Merci, Anne pour ces belles images !
Ma chère Ariane…
Texte très beau et sensuel. j’aime beaucoup.