L’écume n’est pas la mer elle n’est que sa lie
Mais c’est elle qu’on voit et c’est elle qu’on sent.
C’est une dentelle amère qui vous salit ;
Pour savoir la beauté des eaux on y consent
Et on tolère ses remous envahissants.
L’écume n’est pas la mer mais frange son lit,
Liseré de fange froissée qui va fonçant,
Fronçant son blanc glaçant, signifiant l’hallali
De la ronde de l’onde et vous laisse impuissant
À repousser son voile ordurier et blessant.
Les Hommes sont comme la mer : on voit souvent
Plus d’écume que d’eau, de ce peu on fait somme
Alors qu’il n’est que fruit de flux, reflux et vents,
Un vil embrun qui se meurt en vous arrivant,
Croyant s’être bâti un bel et beau royaume.
Donc ne faisons pas fond de tous ces vains guillaumes
Qu’on voit et entend trop, forts souillants et bavants,
Bref de tous ces cons, qui sont l’écume des Hommes…
Leurs mots durent si peu et ne valent, quoique éprouvants,
Pas mieux ni plus qu’elle… Et passons au flot suivant !
© Christian Satgé – mars 2015
Très beau texte. Il ne se lit pas, il se ressent.
Merci à vous d’apprécier un texte d’humeur et de circonstance qui, je le crains, pourrait convenir à tant de circonstance… Vos mots me touchent.
Bravo Christian bravo pour ce beau et émouvant poème
Douce nuit
Mes amitiés
Fattoum.
Merci Fattoum.
Que la nuit vous inspire toujours autant
Amitiés
Christian
Amen à nous et à vous, à tous merci mon ami
douce nuit.
Un peu a.mer…
mais tellement bien senti !
Merci Christian
Amicalement
Chantal
Bonjour Chantal,
ce petit texte a été écrit pour l’un de mes amis victime d’une cabale comme il en existe malheureusement beaucoup en quelque lieu où l’on se trouve ou travaille. J’espère qu’il lui a redonné envie de se battre… et fera de même à qui traverse aussi une mauvaise passe.
Amicalement
Christian