Palmyre, je t’admire* et je pense à toi
De pseudo-rédempteurs, adeptes de Satan
T’ont démolie, salie, en imposant leur loi
Tes sœurs qui me sont chères en ont souffert autant
Je pense à Raqqa, je pense aussi à Homs
Ces antiques cités, belles à visiter
Sans oublier Alep, ville de référence
Et tous ses monuments, maintenant désertés
Je vois encore Damas, son musée national
La mosquée omeyyade, le temple de Saladin
J’imagine Kobané et Abou-Kamal
L’accueillante Lattaquié, ses paisibles jardins
Je suis triste aujourd’hui, quand je vois ce joyau
Fierté du monde entier, ravagé et pillé
Sous les yeux des puissants, toujours déloyaux
Regardant l’infamie, sans même sourciller
Ta cousine Mossoul et son aînée Bagdad
Ne se portent pas mieux, subissant tous les jours
Assassinats, tueries, vexations et brimades
Au su des décideurs, aveugles et même sourds
Tu gagneras, Palmyre, oui, tu gagneras
Toi qui as pu vivre, tu ne dois pas mourir
Je crois dur comme fer que tu t’en sortiras
Renaissant de tes cendres, on te verra fleurir !
Brahim.B, le 1/8/2016
* C’est à dessein, que j’utilise “t’admire” : Palmyre est appelée : “Tadmor”(تدمر)
Merci, Marielle, pour la visite amicale et pour l’intérêt porté à mes écrits !
Brahim, par votre beau poème, vous me faites rêver à ces antiques et glorieuses cités qui méritent notre respect et notre admiration
Tu gagneras, Palmyre, oui, tu gagneras
Toi qui as pu vivre, tu ne dois pas mourir
Je crois dur comme fer que tu t’en sortiras
Renaissant de tes cendres, on te verra fleurir !