A la terre faire allégeance – Arnaud Mattei

A la terre faire allégeance,
Je crois au miracle semeur.
Plante les graines d’espérance
Suis le sillon du laboureur !

Je crois au miracle semeur,
La vie est princesse endormie.
Suis le sillon du laboureur,
Tendre mère si douce amie.

La vie est princesse endormie
Tu me crois ton prince charmant,
Tendre mère si douce amie,
Je suis ton fils reconnaissant .

Tu me crois ton prince charmant
Revenant des souffles lumières,
Je suis ton fils reconnaissant ,
Enfant des douceurs printanières.

Revenant des souffles lumières,
Mes errances te sont injure.
Enfant des douceurs printanières,
Méfie-toi ingrat rien ne dure !

Mes errances te sont injure,
L’anathème d’un cœur piété.
Méfie-toi ingrat, rien ne dure,
L’éphémère est larme d’été !

L’anathème d’un cœur piété,
Bannis la laideur manquement.
L’éphémère est larme d’été
Je suis l’erreur aveuglement !

Bannis la laideur manquement,
Tu es la bonté abondance.
Je suis l’erreur aveuglement,
A la terre faire allégeance !

Arnaud Mattei, le 10 Juin 2022
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Arnaud Mattei

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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