À la réflexion de la lumière – Lucienne Maville-Anku

À la réflexion de la lumière
Et à la lumière de la réflexion
On voit toujours plus clair
Les ombres deviennent lueur
Mieux on comprend
Le qui de son être
L’être de son soi
Qui demeure mystère
On ne se découvre
Qu’au fur et à mesure
De jets de la lumière
Et des lumières de jet
On comprend son aujourd’hui
À la lueur de son auparavant
Et inversement
Et qui on est
Accueille et embrasse qui on était
Et qui on était
Embrasse et accueille qui on est
Pour que libre il soit et devienne
Et que libre il devienne et soit
Qui il sera
À la réflexion de la lumière
Et à la lumière de la réflexion
On voit toujours plus clair
Et nos ombres nous éclairent…

….

@LucienneMaville-Anku, 02 mai 2021. 02 :00

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (749)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

8 réflexions au sujet de “À la réflexion de la lumière – Lucienne Maville-Anku”

  1. Bon jugement de la part de Colette Blanche. Mais le contraire est vrai aussi… La pénombre peu envahir notre vie jusqu’à nous faire entrer dans l’ombre de notre fin de vie.
    À nous de toujours entretenir la flamme qui nous a guidé tout au long de notre vie. A travers nos espoirs comme à travers nos joies.

    • Oui. “Faute de bois, le feu s’éteint…” (Le sage.)

      Intéressant ce que tu dîs là…
      Oui, autant que cela dépend de nous. On fait “le possible qu’on peut”.
      Parfois on peut…mais ne veut.
      Parfois on veut…mais ne peut.

      Alors vient le vent, dans nos faiblesses, quand nous font défaut les ressources naturelles, et il nous berce, nous élève et nous rend forts de la brise de la grâce. Le rouah de son souffle.
      Parfois on peut…mais ne veut.
      Parfois on veut…mais ne peut.

      On est aussi soutenus par les uns comme par les autres sur ce chemin périlleux…on se porte. Se supporte. Se soutient. Tout cela m’émeut.
      Merci infiniment, Alain.

      • Oh qu’il y a une chose sur laquelle je vais rebondir, car très intéressante dans tes propos.
        On se soutient, se porte, mais aussi on se supporte….Sur la balance de notre volonté, y a t-il un équilibre? L’un ou l’autre ne va-t-il faire pencher la balance d’un côté ou l’autre ?

        • La balance…avant d’être en équilibre…penche de toute façon d’un côté…ou d’un autre… compte tenu de divers facteurs… mais pas pour toujours. Sur le chemin périlleux, le plus vigoureux soutient le plus faible. Pas grave si on est ralentis au cours de la marche. Si l’un ne veut pas…on le met sur sa monture…
          Parfois, je peux ne pas vouloir…dans ma nonchalance…et puis souffle fort le vent…qui m’entraîne forcément.
          …il suffit… de la pression…d’un…aiguillon…pour ajuster la balance…et son aiguille. Quand ça coinçe.

    • Là encore, Colette
      Vous savez fort bien de quoi vous parlez, avec toute la connaissance, la maturité, la sagesse, la clairvoyance, la grandeur, l’humilité, l’acuité visuelle spirituelle…etc. etc. etc., acquises au fil des années, le tout soutenu par des expériences et défis qui ont jalonné votre long itinéraire…

      Vous savez de quoi vous parlez, mon aînée de plus de 20 ans.
      Je respecte, ô combien, vos…souliers… et votre bonnet immaculé.
      Merci, Colette.

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