Paysage d’Automne – Matteo Scarano

Tu sembles dans ces eaux, te précipiter Inconsciemment, au plus profond de ton être Où ton reflet, émerge comme enchanté Et laisse, tous ces beaux contours, apparaître Tu sembles nous inviter, à t’admirer A travers ce miroir, où l’on s’émerveille Et se laisse docilement attirer Par la beauté naturelle, sans pareille A cette saison, notre … Lire plus

Pauvre moineau (Haïkaï) – Béatrice Montagnac

Pauvre moineau (Haïkaï) à trois plumes Et sur l’étang mort S’ébat encor l’aile en sang D’un pauvre moineau Naïm Au bout de son souffle La mort étouffant son âme Adieu l’oiseau Béa Je retiens ton âme Sur les larmes de ton cœur Petit serin d’or… Maria Sa fidèle amie La grive musicienne Scande un triste … Lire plus

Le marlou et la caline – Kamel usbek

  Il était un marlou, sans rêves, ni avantages, Une Sorbonne de ses fanaudels sauvages. Grinches, sans aucune pitié, vraies farouches, Allégeaient les fouillouses, de leurs grandes louches. Ils faisaient sur le trimar la grande soûlasse, Ou forçaient de riches tournantes en masses. Un jour les marchants de lacets l’attrapent, L’envoient ramer dans la petite … Lire plus

On n’a pas plus d’une heure – Gil Game

ON N’A PAS PLUS D’UNE HEURE                (ADULTERE ?) On n’a pas plus d’une heure, C’est court ou c’est trop long.      Une heure cinq Le temps d’une étincelle Qui allume la mèche. Je t’aime un peu beaucoup, Ferme la fenêtre, Qu’il est doux ton genou, Je vais te connaître. Le lit bleu, Rideau bleu, Préambule, … Lire plus

Fumeuse cheminée – Christian Satgé

« J’écris comme si j’allais mourir demain. Mais, qu’ici ou là, on ne se réjouisse pas trop vite. Je ne promets rien » (G. Bedos, Mémoires d’outre-mère, 1983) Le temps va bientôt m’avaler, Ma mémoire se fait caveau sombre Mes souvenirs y ont cavalé, Devenus suie ne sont plus qu’ombres. J’ai l’âme découpée au scalpel. … Lire plus

La vieillesse – stefane

Le ciel fâché tournoyait au dessus des tours noyées de vent, Il accaparait mon esprit torturé, de ses lumières tranchantes, Comme devant un feu, devant l’âtre mes pensées s’envolaient, Ridé par la tourmente, j’espérais une vie ni triste ni gaie, Juste sage et docile, où plus aucun combat ne comptait, Un ermite accroché à la … Lire plus