Entre les bras de la rue Souffrent les enfants de la prairie, L’amour parental leur manque, Les trames gémissantes s’indignent. . Au milieu de la nuit Se réveille l’enfant de la rue -Maman, maman où es-tu ? Le loup attaque mon lit. . Les larmes des arbres nocturnes Laissent couler leur sympathie, Le silence couve de … Lire plus
Quantième Art Cesse de semer la concupiscence En mon cœur si plein d’innocence Car tu éveilles ce que je serais Si je ne vivais que de regrets Ou satisfais-le, dans un souffle d’émoi Car tu es de celles que j’aimerais emmurées Pour que seules mes mains te voient délivrée D’une tour imaginaire ou d’un sordide … Lire plus
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Quand tombe l’obscurité du soir s’allument par milliers des lumières. Celles sur terre, fenêtres éclairées et lampadaires puissants, semblent un reflet des étoiles. Le voile sombre de la nuit vient pour un moment dissimuler la plus grande part de la misère et de l’ennui. Le repos sert de pause de récupération … Lire plus
Une rose du matin Toute pourpre, éclose Des larmes de ton corps Aux brûlures, se pose Comme un bel accord . Sur ta robe de satin! Dans ce cœur où repose La flamme qui s’éteint Près d’un vieux tison Vers une autre saison Bruit cette aube close d’un morne destin! . La nuit à la … Lire plus
Elle était sans vagues Oh non ce n’est pas une blague Mer a arrêté ses écumes Pour que je trouve la plume Si émue et fort surprise Dès que je l’ai vue je l’ai prise Doublement imbibée Par l’eau par la joie je reste bouche bée Je me suis assise sur le sable Avec une … Lire plus
Un dimanche à la campagne À Anne Chavirat pour son accueil, sa gentillesse et son talent poètique… Le temps était lourd et orageux en cette fin du mois de septembre et lorsque nous partîmes ce matin là sous ce ciel menaçant, les grosses gouttes de pluie qui commençaient à s’abattre sur notre pare-brise nous … Lire plus
Je tendis mon cou Et déposai tendrement Sur sa ganache Un baiser doux Quel joli toupet ! De ses deux naseaux Il sortit comme un nuage Mélange de mauve et de bleu Ses lèvres semblaient bouger Comme s’il voulait me parler Je découvris alors un signe sur son grasset Une sorte de cicatrice dont … Lire plus
Lacrymogènes de ma pensée . Le parterre de ma pensée bourgeonne Mon cœur est monotone : Un cycle de la vie lentement tourbillonne Une autre période s’y mêle et se couronne. Mon chêne tient debout , commence à rougir Car ses ramures vont mourir Ses feuilles écarlates refusent cette vue Ses branches pleurent d ‘être … Lire plus