Vous les hommes, qu’avez-vous fait à cette Terre,
Vous avez fait d’un paradis un enfer.
Avec vous, c’est fini les bonnes manières,
À moi seul, je vous ai déclaré la guerre,
Et bientôt s’éveilleront mes congénères.
Tristes sirs, vous allez mordre la poussière,
Petits roitelets, empereurs de naguère,
Le sol tremble sous les effets de ma colère.
Dans un bruit aussi puissant que mille tonnerres,
Ma sentence fera exploser mon cratère.
Je vais vous vomir ma lave et, pauvres hères,
De votre peau, je ne donnerais pas cher.
Je ne suis pas un ange, je suis Lucifer,
Je vengerai la Terre de toutes vos misères.
Alors viendra le temps d’une nouvelle ère,
Où je m’endormirai sous l’astre lunaire .
A. S.
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Je suis né en 1956, et ai toujours eu le goût pour l’écriture.
Cependant je n’ai fait aucunes études , ni de lettres ou autre chose de bien gratifiant.
Je n’ai qu’un CAP de mécanique en poche et ma vie passée en usine , ma famille avec mes trois enfants, font que depuis ma retraite, j’ai repris du temps pour me consacrer aux mots.
On pourrait dire de moi que je suis plutôt un autodidacte.
Les quelques personnes à qui je fais lire mes textes me disent que j’ai une facilité d’écriture.
A ceux-là je leur réponds: ”ce n’est pas toujours aussi facile qu’il y paraît… ” Et pour l’orthographe, et bien je révise les règles…Il n’est jamais trop tard si l’on veut entreprendre quelque chose dans sa vie.
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Je vais vous vomir ma lave et, pauvres hères,
De votre peau, je ne donnerais pas cher.
Je ne suis pas un ange, je suis Lucifer,
Je vengerai la Terre de toutes vos misères.
Alors viendra le temps d’une nouvelle ère,
Où je m’endormirai sous l’astre lunaire .
A.S.
1ère partie de mon analyse grossomoso
🪶Dans la dernière strophe de son écrit, le lecteur voit l’auteur, qui continuer à s’identifier à un volcan par l’usage du pronom personnel “je’ employé de multiples fois dans son texte.
Un “je” ferme. Un “je” au control qui ne montre point de signe d’attendrissement et ne ne démontre aucune intention de ….
🪶Le je, le volcan personnifié si pertinemment, se montre très manifestement répugné et le voit-on l’exprimer en des termes qui répugnent :
“Je vais… vomir…”, “Je vais vous vomir…”
Et de préciser : “…ma lave…”
Personne n’aime le vomi. Et rien qu’à en parler provoque chez certains cette sensation de vouloir vomir, cette naussée que l’on ne peut concentenir. Alors répugnés, on vomit. On vomit de force…
🪶Le poète, le “volcan”, accentue cette sensation de dégoût en nous en disant sans pudeur aucune qu’il mettra son vomi devant ceux qu’il interpelle en les vouvoyant, marquant bien le gouffre de la distance : “Je vais vous vomir ma lave…”
il est intéressant de relever et de souligner la force des mots allitératifs employés (et qui ont leur effet et résonnance phonologiquement. Consciemment ou inconsciemment, (à dessein ?) par le poète dans ce vers, toute cette belle et pertinente combinaison de sons vibrants, telle la musique assourdissante d’abeilles, qui ne soient des mouches-à miel, furieuses”, de mouches agaçantes battant des ailes claquantes à ces multiples vibrations. On est dérangés. Mixtes sont ses sentiments. On craint. Du moins devrait craindre…
La lave….On le sait. On l’a appris.
La lave d’un volcan n’est point l’eau qui s’écoule par un canal pour suivre son simple cours.
La lave d’un volcan n’est pas une coulée de miel succulent venant des rayons d’un ciel clément.
On sait les dangers que peuvent représenter les coulées de la lave de volcan pour des populations.
Ce n’est pas mon propros ici de les énumérer. Cependant, le poète attire notre attention sur un fait non negligible: le vomis de lave volcanique, qu’il appuie et met à la lumière des intentions…
Par l’emploi de l’appellation péjorative et “méprisante” ; “pauvre hères”, qui pourrait se traduire par “pauvre misérables”, frappés aussi et déjà misérablement par la lave du volcan qui tout fait recroqueviller sur lui même.
(On peut ici interroger l’histoire, et visiter les ruines qu’ont laissées des erruptions volcaniques même de faible intensité.)
“De votre peau je ne donnerais pas chair”
Ici, le poète accentue, sans “bonne manière”, ce qu’il a déjà exprimé par ailleurs, “pauvres hères”. On dirait qu’il affirme comme le traduit l’anglaiis “chairs mortes”, sans valeur. C’en est fait de vous autrement dit. Ce language “méprisant” n’est nullement surprenant, inscrit dans le contexte de la révolte du “volcan”, car précise l’auteur, “Je ne suis pas un ange….”
L’ange, par définition fait du bien, il prévient, transmet un message, serviteur de Dieu extract un ministère…
Il y a un contraste entre l’ange et Lucifer qui fut un ange de lumière et qui est un ange de nuit, ayant été déchu
Ce dernier m’était apparu comme une mouche…. La mouche qui vomit sur la nourriture, des denrées qu’elle désintègre comme la lave de volcan, un rapprochement que je n’avais pas encore fait. S’éclaire au fur et à mesure de l’analyse la profondeur de ces vers. L’auteur lui-même en serait-il conscient. Cela ajoute à son crétit et à la force de son écrit. Le texte que l’on écrit soi-même peut nous être caché et à d’autres se révéler, (ainsi que l’exprime dans un commentaire le poète Michel Saltaire).
… 🪶
(@Lucienne Maville-Anku, 06/08/21, 1ère partie)
Je vais essayer de faire brièvement une auto-analyse de la dernière strophe.
1er et 2è vers: pauvres hères; oui vous les êtres méprisables ne valez pas grand chose à mes yeux.
3è vers: je suis Lucifer, car je n’aurai pas de pitié (4è vers) , ce sera un mal pour un bien, pour arriver au 5è vers, après vous humains nombrilistes, reviendra le règne de la nature, sans bipèdes assoiffés d’orgueil et de conquêtes. Mais libre aux lecteurs d’imaginer l’espèce humaine dans cet nouvel ère, mais avec une toute autre attitude.
6è vers: j’ai bien écrit “endormi”, pas “éteint”, car je veillerai un œil ouvert, près à me réveiller de nouveau.
auto-analyse de la dernière strophe
1er vers:vous ne valez pas grand chose, destructeurs de la nature(pauvres hères)
2è vers:explicite, pas besoin d’en ajouter
3è vers: je suis le défenseur de cette Terre, de ma Terre, celui qui modifie et enrichit les paysages. Je suis plutôt sympa mais faut pas me chercher,sinon je deviens un monstre de guerre!!Je vais devenir un mal pour un bien,un rôle dont j’ai les capacités à tenir(ma lave pour vous anéantir) .Oh, je ne dis pas que ce rôle me plaît, mais il est nécessaire, et puis Jésus n’a-t-il pas chassé les marchands du temple?
4è vers:sans commentaire, il est très clair
5è vers: quand l’ennemi sera vaincu, alors viendra une nouvelle époque, le regain, le renouveau, avec de nouvelles et belles valeurs humaines, , ou alors sans la race humaine, anéantie;libre choix de penser au lecteur
6è vers:j’ai bien écrit endormi, pas éteint ! attention si une quelconque intelligence recommence les mêmes infamies, je ne dormirai que d’un œil….
Comme promis, me revoici pour commenter ton écrit brièvement…selon ce qu’il m’inspire..
🪶 Ce volcan vouvoie ceux qu’il interpelle. On sait que celui-ci esg fâché. Il est mécontent. N’est son ton plaisant. Gare.
“Vous les hommes…”, il questionne rhétoriquement : “…qu’avez-vous fait à cette Terre ?” Rhétoriquement pour inciter à la réflexion, à une prise de conscience…
De sérieux dommages causes à la Terre.
Il se présente, ce volcan, en tant que médiateur plaidant la cause de la Terre blessée offensée.
🪶 L’heure, comme le ton, est grave. Le constat est fait. Le blanc est là. On est devant des faits :
“Vous avez fait d’un paradis un enfer.”
Un lieu de jouissance du bonheur, un jardin de rêve, un lieu de merveilles est transformé en un enfer, un lieu de misère.
Et combien sont-ils plongé dans la douleur, le chagrin continuel à cause de choix d’êtres inconsidérés et égoistes…
🪶Le “vous” est un vous de l’oppositikn. C’est fini “les bonnes manières…”. Le volcan est en colère…
“Avec vous, c’est fini les bonnes manières,
À moi seul, je vous ai déclaré la guerre,”
Et cela peut se passer de commentaire. C’est on ne peut plus clair et limpide, ce message.
On le sait, a “guerre” s’opose à l’amour et à la fraternité. Et la guerre engendre la guerre. Qui a initié la guerre…? On est dans la réflexion.
🪶Puis…renchérit-il, le volcan, sur un ton surprenant et encore plus interpellant, cette appellation : “Vous… sirs…”, titre de noblesse pour des “empereurs de naguère”, expression de “bonne manière”, respectueux malgré tout ce volcan ?
Oh, non pas du tout…omission de la majuscule le prouve à mon avis.
“Tristes sirs”, misérables êtres, peu estimable…etc… le volcan est répugné est quelque peu sarcastique.
🪶 L’appellation “Petits roitelets” peut se prêter à disverses interprétations, à mon avis…J’opte pour “petites choses insignifiantes”, “méprisables”, “petits dieux”, selon le ton du texte… et l’expression de la colère du volcan qui fait trembler “le sol” et dont la “sentence” est à appréhender…car celle-ci va assourdir et abasoudir… par son “bruit aussi puissant que mille tonnerres”, (on est déjà à terre par le bruit…précédant l’explosion de son “cratère”. Je suis abasourdie. Je m’arrête ici.
🪶Alain, tu as frappé, fort.
Ce texte est immensément riche.
On est sur un site littéraire…
On peut étudier les texte.
🪶Si tu desires que je commente sur la dernière section, je pourrai y revenir. C’est enrichissant.
Milles tonnerres de “BRAVO” puissant. ⛈
👏🏼👏🏼👏🏼👏🏼👏🏼
Texte grandiose digne d’un Dieu …
Beau texte, L’inspiration coule. Alain. Ruisselle le miel. Alain.
Et les mouches sont aux aguêts. 🪰
Je n’ai cependant pas compris pourquoi Lucifer est là avec le battement de ses ailes. 🪰 …
La Terre n’est pas à lui. Elle est “aux fils des hommes”… Lucifer est voleur. Il est mon ennemi. Et c’en est fait de Lui. Déjà…
Il prend. Il prend toujours ce qu’on accepte de lui donner aveuglément. Alors, je garde ma lampe allumée.
Et puis tu sais… après il veut se retournercontre “nous”. Et “nous ” déchirer et…pour détruire. C’en est fait de lui.
Ne lui donne rien. Absolument.
Ne l’invite pas chez toi. Il va tout manger.
C’est un rongeur-saccageur qui aime la nuit. Il ne t’aime pas. Il va te dévorer…s’il a une chance. Mets-le dehors par la Lumière…
Et …monte la garde de jour de nuit.
Montons la garde.
C’en est fait de lui. Déjà…
🪶
Je m’en retournerai lire ton texte…(sans Lucifer 🪰). Et vais recommenter certainement plus tard)… car ce thème du “volcan” est “révolutionnaIre”. 🍯.
Hier soir, j’ai écrit des pages sur notre thème par rapport la protection de notre planète…et je te rejoins sur tant de points.
Une series de plublications pourrait suivre…
Bonne journée, Alain.
C’est l’été.
Tu es né poussière,tu mourras poussière. a quand des poèmes réjouissants????????????????????????????? BLANCHE
tu es né poussière ;tu mourras poussière .A quand vos poèmes réjouissants???????????????????????
En conclusion restons sur la rime unique :
De vous ne restera bientôt que poussière,
Que vous soyez civiles ou bien militaires.
Et il n’y aura pas de quatrième chapitre pour ma part, à moins que….