Devant ma porte entr’ouverte
Dans la douceur d’un soir d’été
Piquant hérisson savourant les croquettes
Dans la gamelle de mon minou reposé
Au moindre bruit se met en boule
M’imposant son dos hérissé
Et je me fige pour voir sa bouille
Au petit nez noir et retroussé
Hôte silencieux de nos jardins
Curieux et peureux épiné affamé
Hier soir a ramené un copain
Vers cette manne inespéré
Depuis j’entrouvre sans bruit mon logis
Furtive chaque soir pour les observer
Mystérieuse faune de la sombre nuit
Pour me ravir de ces malins futés
Essayons alors de les sauver
Pour leur apporter la survie
Dans cette nature dégradée
De notre futur dont ils font partie
Michèle, j’espère que vos deux petits hôtes resteront longtemps dans votre jardin. De mon côté, j’en ai eu un également mais un jour il a disparu sans crier gare. il a été remplacé par d’autres occupants : crapaud, chattes et même une salamandre dans notre puisard sans que l’on sache comment elle était arrivée là. Mon mari lui a rendu la liberté en la déposant dans une rivière.
Merci pour cette fraîcheur poétique Michèle que nous prenons plaisir à lire.
De biens jolis messages se cachent dans votre poème.
Bien à vous, Alain