Vieillir, oh ! Vieillir…- Jean-Marie Audrain

Dans son dernier disque Jacques Brel chante : Mourir, la belle affaire ; mais vieillir, oh ! Vieillir…

Ces paroles seront une occasion pour nous d’appliquer à la vieillesse notre méditation sur le bonheur pour tous.

Tout d’abord je répondrai à des remarques de mes abonnés : je n’ai jamais voulu convertir mes abonnés au bouddhisme pour la simple et bonne raison que, comme le disait le Bouddha, on ne doit pas chercher à convertir personne à cette philosophie qui n’est pas une religion.

On retrouve d’ailleurs les mêmes pratiques de méditation chez les grands maîtres carmélitains, dont chez le père Pierre Milcent qui vous écoutait et vous répondait tous les jeudi soirs sur Radio Notre Dame et enseignant la pratique de l’oraison du corps tous les mois à Antony. Il m’avait d’ailleurs suggéré de prendre sa relève, responsabilité que je n’ai pas osé endosser.

Revenons à ce que conseille Dagpo Rimpotché. Il nous dit que pour faire face nos difficultés, il faut discerner deux choses : à quel ordre elles appartiennent. On doit distinguer d’un part les difficultés physiques et de l’autre les difficultés mentales. Parfois les deux s’entremêlent comme ce qu l’on vit dans la vieillesse. Parallèlement, Il faut aussi apprendre à distinguer l’inévitable du limitable.

On ne peut éviter la vieillesse et la mort du corps, et il ne faut donc pas s’en inquiéter. Par contre, on peut agir sur notre mental, quoique celui-ci peut nous appeler à pratiquer des exercices également bons pour maintenir notre corps « en meilleur forme ». Tout en acceptant la vieillesse comme un passage naturel de notre vie, on peut en profiter pour relire tout le bien que nous avons fait dans notre vie. Et pareillement tous les bienfaits reçue. Un célèbre chant nous dit « Compte les bienfaits de Dieu, mets les tous devant tes yeux ; Tu verras, en adorant, combien leur nombre en est grand ».

L’effet secondaire de cette double relecture positive de toute notre vie sera un ralentissement de notre vieillissement et un approfondissement de notre sérénité. A l’inverse, plus on s’inquiète de notre vieillissement et plus on vieillit vite et plus on perd le regard positif sur nous et sur les autres.

Si c’était si simple me direz-vous ! Et je vous répondrai que la seule difficulté est …de m’y mettre, d’y croire et de rentrer dans cette gratitude et cette positivité ! Et pourquoi pas en chantant les paroles ci dessus évoquées !

Jean-Marie Audrain

Jean-Marie Audrain (773)

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : https://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.

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