L’amour fleurit au monde comme un champ de blé d’or
Nul besoin de creuser pour cueillir les grains murs
Il suffit qu’une terre accueillante mais pure
Lui ouvre les entrailles de son cœur pour éclore
L’enfant boit le regard allaitant de sa mère
Se nourrit de cet autre qui prolonge sont être
Toute sa vie durant il saura reconnaitre
Cet appel à la vie ou ce reproche amer
L’homme en toutes les femmes cherchera la chimère
De ce sein consolant qui affola son cœur
Petit enfant fragile, tyran dominateur
Aux amours éternelles faites d’instants éphémères
Et l’amour de ce couple au bout de son voyage
Sera tissé de joies, de chagrins et pourtant
Etoffe déchirée par l’usure du temps
Leurs vies ne traceront sur le sable qu’un sillage
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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Bonsoir Véro, Comme toujours, vos textes sont magnifiques. Hier, aujourd’hui et demain. Ainsi se renouvelle la même histoire à l’infini ! Amitiés
Et beaucoup de femmes rechercheront l’image de leur père … Ainsi se déroule la ronde de nos vies . bravo .