Au diable mon écran
Mon clavier et les touches
Devant ce cœur si grand
Qui bat et qui me touche
Son souffle a emporté
Mes voyelles et consonnes
Puis il les a jetées
Sans consulter personne
Mon alphabet se perd
Il part à la dérive
Mes idées sont en l’air
Devant ce qui m’arrive
Ses mains, sur mes épaules
Ô divine douceur
Sont deux feuilles de saule
Du genre plutôt pleureur
Le poème vivant
Prend la place de l’écrit
Un moment captivant
Volontiers, j’y souscris
Brahim. B
Je l’aime bien aussi ce poème ….
qui nous conte l’alphabet bohème et les idées en l’air ….
Belle journée sur terre Brahim.
Des mains vous inspirent, les mots naissent malgrés les voyelles qui disparaissent.
charmant écrit.