Un ancêtre du haïku : Le tanka, 5 vers, 31 syllabes. Cela vous dit d’écrire un tel poème ? Oui ? Alors, ensemble, on y va – Gérard Lepoutre

Bonjour à tous, à toutes,

Ce jour, je propose de rédiger un tanka.

J’écris d’abord ce tanka. Puis, je donne 3 exemples de tanka du Poète Ryôka. Enfin, je fournis quelques explications.

 

un vieil homme

abroge tous les pouvoirs

décision sage

un beau peuple antique

accepte l’impensable

Ryôka :

à ce monde
j’ai fermé la porte
sans cesser
pour autant
d’y rester attentif

si on me demande comment
j’ai pu renoncer au désir
sous le ciel
quand la pluie tombe, elle tombe
quant le vent souffle, il souffle

je n’ai rien de spécial
à vous offrir
juste une fleur de lotus
dans un petit vase
à contempler longuement

Tanka extraits du livre : « Ryôka, moine errant et poète ». Traducteurs : Hervé Collet, Cheng Wing Fun.

Un tanka est un poème traditionnel japonais :

Il compte 31 syllabes ( ou 31 mores, les unités sonores) réparties en 5 vers. Pas de ponctuation, pas de rime.

La répartition rythmique est la suivante,

(donc, respectivement, les syllabes) :

Un tercet (3 vers) de 5-7-5 syllabes suivi d’un distique (2vers) de

7-7 syllabes.

 

Le tanka est né avant le 8ème siècle, il s’agit de l’ancêtre du haïku.

Il associe souvent nature, émotion et réflexion personnelle.

Tanka signifie : « chant court ». C’était la forme poétique privilégiée à la cour impériale de la période Heian. (794-1192)

A vous, si vous le souhaitez, d’écrire un tanka : des vers de 5-7-5 syllabes puis, de 7-7 syllabes.

 

Enfin, envoyez votre poème sur le site Plume de Poète. Merci.

Excellente journée à tous et toutes.

G.L.

Gérard Lepoutre

Gérard Lepoutre

Gérard Lepoutre (36)

Bonjour à tous,

J'ai 69 ans. Je lis, écris régulièrement de la poésie. C'est une passion au même titre que la musique. j'aime les activités artistiques. Les découvertes dans plusieurs domaines me font vibrer. Les principaux élans de vie s'expriment essentiellement dans ce que 'on apprécie de faire. Rien, à mon sens, ne peut remplacer la motivation, l'envie d'aller de l'avant. En écrivant, l'on transmet un peu de soi, l'on éprouve le sentiment d'être bien vivant. L'on sème quelques graines qui parfois lèveront. L'on comblera aussi des vides inéluctables de l'existence. Lisez donc, écrivez, faites-vous plaisir ; réalisez vous !
Cordialement.
G.L.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires